Une véritable scène de Western s’est déroulée dans l’Essonne cette nuit. Cinq wagons d’un train de marchandises ont été vidés de leur contenu, alors que celui-ci était bloqué en pleine voie par divers objets.

Vers 03H30, ce train de fret en provenance du Val-de-Marne s’arrête « en pleine voie sur la commune de Vigneux-sur-Seine (Essonne) », « bloqué par divers objets, dont des poteaux », raconte des sources policières et judiciaires. Le conducteur a aussitôt fait appel à la sûreté ferroviaire, mais lorsque la police arrive aux alentours de 05H00, elle constate que « 5 wagons ont été vidés de leur contenu », a précisé une source policière.

Le train contenait pour partie « des écrans de télévision ». Le préjudice, encore en cours d’évaluation, serait « important », selon la même source. La police judiciaire de Versailles a été saisie de l’enquête.

Source

Merci à Pitch

Addendum du 26/11/14 :

Dominique V. et Ismaela F., âgés de 30 et 23 ans, ont braqué une bijouterie Cartier dans le 8e arrondissement de Paris mardi soir, avant de prendre la fuite avec un butin à bord d’un scooter, puis de débarquer dans le salon d’un coiffeur, qu’ils ont retenu en otage durant près d’une heure et demie.

Ismaela et Dominique ne sont pas des des primodélinquants. Selon nos informations, le premier, qui est le plus jeune, est connu des services de police pour violences volontaires, vol à main armée, et port d’arme de 6e catégorie, qui correspond aux armes blanches. Le second, plus âgé, a déjà été condamné notamment pour des violences sur des policiers, un vol avec violences, et une infraction sur la législation sur les stupéfiants. Tous deux sont originaires de Seine-Saint-Denis, mais pourraient résider à Paris.[...]

Source

L’un des deux sortait à peine de prison. Les deux hommes sont tous deux originaires de Seine-Saint-Denis. Le premier est âgé de 23 ans. Selon les informations d’Europe 1, le jeune homme est bien connu des services de police, et a été condamné plusieurs fois pour outrages et violences contre des policiers. Il a surtout été condamné aux assises à 6 ans de prison pour une agression particulièrement violente qui s’est conclue par une mutilation et une infirmité permanente pour la victime. L’homme était sorti de prison il y a à peine deux mois, selon nos informations. Blessé au bras lors de la course-poursuite, sans que l’on sache si cela est consécutif à une chute du scooter ou à un tir de policier, il a été hospitalisé. [...]

Europe1

Deux hommes ont attaqué une boutique Cartier mardi soir. Après avoir pris la fuite, ils se sont retranchés dans un salon de coiffure avec un otage, avant de se rendre à la police.

Le témoin sur BFMTV, à 00:23 :

« Un homme noir, un homme blanc… »

C’est l’épilogue d’une incroyable course poursuite dans Paris suivie d’une prise d’otage qui se sont achevées sans faire de victime. Tout commence vers 18 heures 30. Deux hommes lourdement armés se présentent devant la boutique Cartier située rue François 1er près des Champs-Elysées. Ils y dérobent de l’argent des bijoux sans que le butin ne soit encore connu.

Selon un témoin, qui remontait l’une des rues adjacentes de ce quartier chic de la capitale, «deux hommes cagoulés et armés de kalachnikov sont sortis de la boutique avec un otage». Un échange de coups de feu a eu lieu avec les policiers arrivée très rapidement sur place.

Les deux hommes, un blanc et un noir, sortent alors avec un otage et tirent en l’air.

Ils parviennent à s’enfuir relâchent leur otage et filent en scooter vers le sud de Paris à bord d’un Suzuki de 650 cm3.

Pris en chasse par des voitures et des motards de la police, les deux braqueurs, qui n’hésitent à ouvrir le feu sur leurs poursuivants,  traversent la Seine se retrouvent dans le XVème arrondissement; ils chutent de scooter et finissent leur course à pied. Ils se réfugient dans un salon de coiffure à deux pas du carrefour entre la rue de Vaugirard et le boulevard Pasteur. Ils prennent en otage, le gérant du salon, un homme de 65 ans. [...]

Vers 20h 45, les braqueurs relâchent leur otage et acceptent de se rendre à la police en sortant les mains en l’air puis en s’allongeant sur le sol. Dans le salon, les policiers ont retrouvé la Kalachnikov, un pistolet neuf millimètres, une grenade et le butin.  Les deux hommes emmenés au 36 quai des Orfèvres pour y être interrogés devraient être rapidement déferrés à un juge.

Le Parisien

Avant/Après : devinez quelle information #Europe1 a supprimé de son article sur la prise d’otage à Paris ? pic.twitter.com/Kwx8g1QA9R

— Hérisson Dissident ن (@Herissident) 25 Novembre 2014

Depuis fin octobre 2013, le plan anti braquage a été mis en place dans douze départements. Dès le 1er décembre, il sera généralisé dans toute la France. L’objectif est de multiplier les patrouilles à proximité des commerces sensibles et d’assurer une meilleure protection aux commerçants.

Après un an d’existence, les braquages ont diminué de près de 15% en zone police et de 13% en zone gendarmerie. Depuis mi-octobre, 26 braqueurs ont été pris en flagrant délit sur l’ensemble du territoire. Pendant la période de fêtes, la vigilance est maximale.

Deux hommes, deux discours. Alors que leur procès s’est ouvert ce matin devant la cour d’assises de Vaucluse, Youness Ibrahimi-Idrissi (photo, avec son avocate Me El Bouroumi) et Mohamed El Yaagoubi se sont distingués dans leur admission des faits de braquage qui leur sont reprochés. Le premier, évoquant des pertes de mémoire, nie avoir commis les faits. «Si j’avais commis ça je m’en souviendrai… » Le second, à la personnalité intrigante (très pieux depuis son incarcération, cachant un lourd secret d’enfance) a immédiatement confirmé qu’il était là, ce 24 juillet 2012 au Pontet.

Un gérant de station-service avait été attaqué par deux hommes en voiture, alors qu’il se rendait à sa banque sur son scooter. Il avait été gazé et frappé avec un sabre japonais. Les deux accusés avaient été confondus par les enquêteurs quelques mois plus tard, grâce à des témoignages mais aussi la présence d’ADN. Le procès devrait s’achever mardi soir.

Source

Merci à Alpine

Un couple a été victime d’une agression très violente lundi à Créteil, révèle Le Parisien. Les deux jeunes se trouvaient au domicile des parents du jeune homme quand trois hommes armés d’un pistolet et d’un fusil au canon scié font irruption dans l’appartement. Deux suspects ont été interpellés, tandis que le dernier est toujours recherché (…)

Se retrouver avec une arme braquée sur soi à la sortie du cimetière, voilà qui n’est pas banal. C’est pourtant ce qui est arrivé lundi à 18h10 à un couple de Noisiel (Seine-et-Marne). Alors que ce dernier sortait du cimetière, deux hommes encagoulés et armés d’un pistolet se sont précipités sur eux.

Tandis que l’un des deux leur confisquait la clé de leur Peugeot 508, les délestant au passage du sac à main de madame et de ses bijoux, l’autre les forçait à se coucher, face contre terre, le temps de démarrer le véhicule.

Agées de 58 et 59 ans, les victimes n’ont pas été blessées. La police judiciaire de Meaux a été chargée de l’enquête.

Source

Merci à aetos

Mohamed El Yaagoubi et Farid Lounissa ont été condamnés ce jeudi soir à 27 et 22 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Vaucluse. Jugés coupables d’un braquage à la station-service Esso de l’aire d’autoroute de Sorgues le 8 août 2011.

Le premier nommé avait déjà été condamné à 20 ans de réclusion mardi par la même cour d ‘assises, pour un autre braquage…

Les deux accusés, âgés de 30 et 34 ans, encouraient jusqu’à la perpétuité car ils étaient en état de récidive légale, condamnés ensemble pour un autre braquage en 2007 aux assises du Doubs.

Le verdict, rendu à 23 heures, a été accueilli dans une ambiance houleuse au palais de justice d’Avignon; de nombreux proches des deux accusés ont fait part de leur colère à la sortie du tribunal.

Source

Merci à Julien271

Trois braquages en moins de cinq heures, tel est le bilan de ce vendredi soir dans le Val-de-Marne.

[Vendredi], vers 20 heures, c’est d’abord l’Intermarché situé avenue Raspail à Gentilly qui a été pris pour cible par deux individus. Munis d’armes de poing, ils se sont fait remettre la caisse du jour.

Vingt minutes plus tard, l’action se joue cette fois dans le Super U de l’avenue André Rouy à Villiers-sur-Marne. Un peu plus tôt, un individu s’est fait enfermer dans le magasin. Le lieu vient de fermer ses portes quand le malfaiteur surgit sur le vigile, le menace avec une arme de poing et se fait livrer le contenu du coffre-fort.

Enfin, au coeur de la nuit, vers 0h30, c’est au tour d’une épicerie de quartier d’Ivry, boulevard Paul vaillant couturier, d’être prise pour cible par un homme, lui aussi armé, qui s’empare de la recette avant de s’évaporer dans la nature.

Dans les trois cas, aucun coup de feu ni victime n’est à déplorer et les préjudices financiers restent en cours d’évaluation. Les enquêtes ont été confiées au SDPJ et au commissariat d’Ivry.

Source

Merci à jojo2

Ce samedi, à 13 h 50, un commando de trois hommes cagoulés a braqué la banque de l’Habitat du Mali à Montreuil, rue Gabriel-Péri (Seine-Saint-Denis).

Ils ont fracassé le sas à coup de masse. Puis ils se sont fait remettre sous la menace d’une arme une somme estimée entre 15 000 à 20 000 €.

Ils ont réussi à prendre la fuite à bord d’une BMW. Samedi soir, les braqueurs étaient toujours activement recherchés.

Cet établissement bancaire est installé à Montreuil depuis 6 ans. C’est dans cette ville que s’est établie la plus forte communauté malienne de France. La banque de l’habitat du Mali aide les membres de la diaspora qui souhaitent investir dans l’immobilier dans leur pays d’origine.

Source

Merci à Neuneu.

Une famille a été braquée et séquestrée pendant près d’une heure, dans une maison d’Aramon, samedi soir. Un braquage à domicile dans les règles, qui n’a donné lieu ni à des arrestations, ni à des hospitalisations. Même si les victimes sont sorties très choquées de l’agression. Et même si les gendarmes ont déclenché un gros dispositif d’enquête pour retrouver au plus vite les coupables. (…)

Source

Merci à JamesWood

Les huit malfaiteurs ont volé plus d’un million d’euros de matériel informatique jeudi soir dans un entrepôt d’une zone industrielle d’Orly.

Huit individus armés ont dérobé plus d’un million d’euros de matériel informatique, jeudi soir dans un entrepôt d’une zone industrielle d’Orly (Val-de-Marne), a t-on appris de sources policières, confirmant une information de BFMTV. « Le préjudice est encore difficile à estimer. Il pourrait se situer entre un et deux millions d’euros », a déclaré une source policière. Arrivés vers 18 heures à Rungis armés de « couteaux, tournevis, marteaux et gazeuses », les malfaiteurs ont séquestré les employés du distributeur informatique dans une pièce pendant 45 minutes, a t-elle indiqué. Selon les premiers éléments de l’enquête, ils ont ensuite pris la fuite à bord de deux fourgons, emportant « 20 palettes de 45 000 euros chacune », composées en partie de tablettes et d’ordinateurs. La police judiciaire du Val-de-Marne est chargée de l’enquête.

lepoint.fr

La cour d’assises du Vaucluse a fait le choix de prononcer la peine maximale hier, vers 3 heures, à l’encontre de deux braqueurs présumés. Monaïm Boudchar et Mustapha El Kadari, amis d’enfance et aujourd’hui âgés de 23 et 22 ans, sont condamnés à trente années de réclusion. Le grand frère du premier, Abderrahim, 26 ans, écope de quinze années.

Si le premier est resté stoïque. Les deux autres, qui se disent innocents, ont eu du mal à encaisser les paroles du président Luc Barbier. Mustapha El Kadari a vu son visage devenir blanc. Abderrahim Boudchar s’est effondré. Tout comme ses proches. Le verdict va bien au-delà des réquisitions prononcées par Pierre Cramier, avocat général, ce jeudi. Lui avait sollicité 18 ans pour les deux plus lourdement condamnés et 13 années pour le troisième.

Les trois accusés ont été reconnus coupables d’une série de vols à main armée, d’extorsions et de séquestration dans le Luberon. Série criminelle qui remonte à l’année 2012.

Source

Il est environ 22h15, mardi soir, quand deux braqueurs font irruption dans le restaurant Courtepaille, avenue de Romans à Valence. Deux hommes qui sont vêtus d’habits sombres, encagoulés, casqués, gantés et munis chacun d’une arme de poing. Un duo manifestement déterminé.

« Ils ne sont apparemment pas entrés par la porte principale, mais par un accès plus discret » témoignait hier matin cette Valentinoise, habituée des lieux. Une cliente : “On avait le nez dans nos assiettes, on n’a pas bougé”

Elle poursuivait : « Dans la salle, ils ont immédiatement exigé la caisse et un serveur a été braqué. Nous, clients, nous avons été pris en otage. L’un des hommes armés est parti avec l’employé, l’autre a menacé la salle et s’est approché d’une serveuse derrière le grill. Elle avait les mains derrière la tête et le braqueur a intimé l’ordre de ne pas bouger sinon il allait tirer »(…)

Source

Merci à Mielrubis

Depuis hier, deux prévenus comparaissent devant la chambre criminelle du Tribunal d’arrondissement de Luxembourg. Le parquet leur reproche d’avoir braqué le 5 mars 2011, vers 2h, le Casino 2000 à Mondorf-les-Bains. Avec deux complices, ils avaient soustrait la somme de 85 444 euros avant de s’enfuir dans une BMWS3 vers la France.

Cagoulés et armés de trois revolvers, un fusil automatique de type kalachnikov et une masse, les quatre braqueurs avaient rapidement pénétré dans le bâtiment du Casino 2000 à Mondorf-les-Bains, tandis qu’une cinquième personne était restée derrière le volant de la BMW.

La scène n’avait duré que 4 minutes et quelques secondes. Les braqueurs avaient foncé vers la caisse, l’un d’eux avait fracassé la vitre de sécurité du guichet à l’aide de la masse et l’autre y était entré. Pas moins de 85 444,60 euros, c’est la somme qui avait pu être dérobée à la réception ainsi que dans la salle de jeux. Dans son action, la bande avait menacé une vingtaine de personnes. Le réceptionniste, quant à lui, avait été plaqué au sol et pris en otage jusqu’à la fuite des braqueurs.

Sur les cinq hommes, seuls deux comparaissent aujourd’hui devant la chambre criminelle : Walid J. et Chady M., âgés respectivement de 34 et 28 ans et originaires de Vaulx-en-Velin (France). À la barre, le premier, actuellement incarcéré, a contesté hier matin son implication dans le braquage : “Ce n’est pas vrai”.

Cette première séance a été consacrée à la présentation des résultats de l’enquête. Selon le commissaire en chef de la police judiciaire, la stature corpulente du braqueur ayant brisé la vitre de la caisse, captée par les caméras de surveillance, correspond à celle de Walid J. La physionomie de l’individu plus petit qui était monté dans la caisse correspondrait quant à elle à celle de Chady M.

La BMW avec laquelle les braqueurs avaient pris la fuite en direction de la France avait été retrouvée dans l’après-midi du 5 mars 2011 près de Metz. En plus de la masse, du revolver et des plaques d’immatriculation retrouvés dans la boue, une trace d’ADN de Walid J. avait par la suite été découverte sur la ceinture de sécurité côté conducteur. Sur le bouchon du réservoir d’essence, dans la porte du passager, une autre trace d’ADN avait été détectée : elle appartiendrait à un troisième suspect, actuellement en prison à Lyon pour un braquage de bijouterie. [...]

Source

Merci à marie salers

Le lundi 19 septembre 2011 à 18h36, à La Louvière, rue Liébin, un homme entre dans la librairie ‘L’écolier’, un sac plastic à la main. Arrivé devant le comptoir, il en sort une arme à feu et réclame l’argent de la caisse. Il précise à la victime qu’il s’agit d’une vraie arme.

La victime repousse l’auteur et une bagarre se déclenche. Malgré les menaces, la victime enclenche la fermeture automatique de la porte. Le malfrat contourne le comptoir et abat le libraire d’un seul coup de feu.

Le tueur tente de prendre la fuite mais la porte reste fermée.
Il revient alors vers le comptoir et l’enjambe pour actionner l’ouverture de porte. L’auteur prend finalement la fuite sans emporter de butin.

L’auteur mesure approximativement 1m70 et est de corpulence mince. Il aurait la peau mate. Il a une voix jeune et un accent régional.

Au moment des faits, il portait une veste sweater à capuche à carreaux gris et blancs, un foulard noir et blanc sur le bas du visage, une casquette bordeaux, un pantalon de travail bleu et des chaussures noires à scratch. Il portait en outre des lunettes de soleil à monture argentée.

Source et Police fédérale

Merci à Molon

Un bureau de tabac du Puy-en-Velay a été la cible d’une tentative de braquage ce vendredi 26 décembre. Un homme a été arrêté ce samedi matin, 27 décembre, et a été placé en garde à vue.

Un homme, le visage dissimulé par une capuche, fait irruption dans le petit commerce du Boulevard du Breuil. Une fois arrivé au comptoir, l’individu agrippe violemment le cou d’un proche du gérant qui se trouvait à ses côtés près de la caisse, et le menace avec une arme de type serpette.

« file moi la caisse ou je l’égorge« 

Selon la victime, le malfaiteur aurait dit au buraliste : « file moi la caisse ou je l’égorge ». Le gérant tente alors de saisir l’arme de son agresseur et s’entaille la main, au niveau de la paume.
Les deux hommes s’échangent des coups dans, puis devant, le magasin puis l’individu s’enfuit en remontant le boulevard du Breuil, les mains vides. Sur place, les services de Police du Puy-en-Velay ont retrouvé l’arme, tombée pendant la bagarre.
La police a arrêté ce matin un homme de 33 ans à son domicile, au Puy-en-Velay. L’individu a des antécédents liés à des trafics de stupéfiants.

Source

Sept personnes d’une même famille du Tarn-et-Garonne viennent de comparaître devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour «association de malfaiteurs» et «vols». Une famille de la communauté des gens du voyage «connue comme le loup blanc», selon le président Vergnes, active dans plusieurs départements et surveillée par les enquêteurs de la gendarmerie pendant des mois. Ces investigations ont conduit à leur arrestation en avril 2013.

Après dix-huit mois d’instruction, une journée d’audience a été consacrée à l’examen du dossier devant le tribunal correctionnel. François Mathurin, dit «Babao», 47 ans est «le patriarche». L’homme cumule de longues années de prison et comparaissait pour 35 délits. Des vols dans des magasins d’optique, des bureaux de tabac ou encore des arrachages de distributeur bancaire automatique qui ont été commis dans plusieurs départements d’avril 2012 à avril 2013. [...]

À ses côtés, son neveu, James, 29 ans, poursuivi pour 13 faits. Il a été obligé de reconnaître le braquage d’un bureau de tabac, difficile à nier à cause d’une de ses chaussures oubliée sur place. Pour le reste, même ligne de défense que son oncle : il nie en bloc. Même chose pour Maurice, le cousin, lui aussi détenu depuis le mois d’avril 2013. [...]

James, 26 ans, Michaël, 29 ans et Yohan, 23 ans, les fils de François Mathurin comparaissaient libres. À leur côté leur cousin, le plus jeune, Joseph, 23 ans. Le procureur a repris les charges qui pesaient sur chacun des prévenus. «On a affaire à une délinquance où rien n’est laissé au hasard». Dans ce dossier, on a «dix véhicules volés et utilisés pour commettre les faits puis détruits». Mais aussi «un préjudice économique important, des dizaines de milliers d’euros», a rappelé le magistrat.

Mais les avocats de la défense, Me Pierre Le Bonjour et Me Caroline Marty-Daudibertières, ont longuement démonté l’absence de preuve casse après casse, vol après vol, et ont mis en lumière le peu d’éléments objectifs à charge contre «le clan». [...] Des plaidoiries entendues par le tribunal. Tous les prévenus incarcérés ont été libérés et passeront la fin d’année en famille…

Source

Samedi matin, vers 9 h 30, le bureau de La Poste situé dans le quartier de Royallieu, à Compiègne, a été braqué.

Deux hommes munis d’armes de poing, réelles ou factices, ont fait irruption dans le bureau qui venait d’ouvrir. Il n’y avait alors aucun client. Deux employés étaient présents et n’ont pas été blessés. Les malfrats ont fait main basse sur 3 800 € en liquide avant de prendre la fuite. Une opération rapide et plutôt discrète. La coiffeuse, qui occupe le local attenant, assure ainsi ne s’être rendue compte de rien.

La Poste a mis en place une cellule post-agression. «  Un médecin et une assistante sociale se sont déplacés, fait savoir l’opérateur historique du courrier. Le bureau est fermé jusqu’à nouvel ordre. » Un des agents s’est déjà fait braquer plusieurs fois au cours de sa carrière. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Creil. Hier, en fin d’après-midi, les deux malfrats étaient toujours en fuite.

L’agence, située dans un quartier populaire de Compiègne, a déjà été la cible d’un vol à main armée, en novembre 2013.

Source